Le PLF 2026 introduit une taxe d’accise sur les produits à base de CBD “fumables”. Une mesure qui menace les commerces indépendants et producteurs français. Herbeevor décrypte les enjeux et appelle à une régulation plus intelligente et durable.
Le Projet de Loi de Finances 2026 (PLF 2026) suscite une vive inquiétude dans l’ensemble de la filière du chanvre bien-être et du CBD en France. Derrière les intentions affichées de régulation et de contrôle fiscal, ce texte pourrait transformer en profondeur — voire fragiliser — des milliers d’entreprises artisanales et agricoles engagées dans une économie végétale responsable.
Chez Herbeevor, nous avons décortiqué les grandes lignes du projet pour comprendre ses impacts réels sur le terrain, et les pistes d’adaptation possibles pour les acteurs conscients.
Le gouvernement y introduit une taxation spécifique (droit d’accise) sur les produits contenant du CBD “susceptibles d’être fumés” : fleurs, résines, e-liquides.
Ces produits seraient assimilés à ceux du tabac, entraînant :
une taxation à la consommation (comme sur les cigarettes),
une limitation de la vente aux établissements agréés (principalement les buralistes),
un renforcement des contrôles douaniers et sanitaires.
En parallèle, le texte reste flou sur le statut des produits non fumables : infusions, huiles, cosmétiques ou aliments enrichis en chanvre.
Cette zone grise crée un climat d’incertitude pour les marques qui, comme Herbeevor, se sont engagées depuis plusieurs années sur un positionnement légal et transparent.
La mesure touche directement :
Les boutiques spécialisées indépendantes (physiques et en ligne) qui risquent l’exclusion du marché.
Les producteurs français de chanvre, qui verraient leurs débouchés chuter.
Les consommateurs, dont l’accès à des produits de qualité et tracés deviendrait plus difficile.
Autrement dit, le PLF 2026 menace principalement les acteurs vertueux, au profit d’un quasi-monopole des circuits tabac.
L’intention du législateur — encadrer et fiscaliser — peut sembler logique.
Mais dans les faits, cette approche pourrait :
pousser une partie du marché vers des circuits non déclarés ou étrangers ;
pénaliser la traçabilité ;
et réduire la compétitivité des entreprises françaises face aux importations européennes.
En d’autres termes : le risque d’un effet inverse à celui recherché — plus d’opacité, moins de sécurité, et des pertes fiscales pour l’État.
Une réforme efficace devrait :
distinguer clairement les produits fumables des produits à usage alimentaire, cosmétique ou botanique,
maintenir une distribution ouverte et encadrée,
encourager les marques locales à adopter des normes qualité certifiées (analyses, traçabilité, made in France),
créer un label national de confiance plutôt qu’une interdiction arbitraire.
Herbeevor fait partie des entreprises qui se réinventent.
Notre stratégie :
supprimer progressivement les produits combustibles,
accélérer le développement des gammes alimentaires et botaniques (infusions, superfoods, soins naturels),
renforcer notre ancrage local via le mécénat et les partenariats producteurs.
L’objectif : anticiper la mutation du marché, sans renier notre mission : réconcilier nature, qualité et conscience.
Le PLF 2026 est une étape charnière.
Plutôt qu’un frein, il peut devenir une opportunité pour repenser la filière :
plus verte, plus saine, plus durable.
Mais à condition que la régulation distingue les acteurs responsables des marchands opportunistes.
Chez Herbeevor, nous continuerons de défendre cette vision : celle d’un chanvre utile, propre et durable, au service du bien-être et de l’économie locale.
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